SITUATION GEOGRAPHIQUE
Situé au cœur du continent africain entre l’Équateur et le Tropique du Cancer, à égale distance de la Méditerranée et du Cap de Bonne-Espérance, de l’Océan Atlantique et du Golfe d’Aden, la République Centrafricaine est un pays entièrement enclavé. Elle s’étend sur 623 000 km2 du 2° au 11° parallèle Nord et du 13° au 27° méridien Est et constitue un vaste plateau situé entre 600 et 700 m d’altitude.
Elle se trouve à plus de 1 000 km des ports de Douala au Cameroun et de Pointe-Noire au Congo. Elle est limitée au Nord par le Tchad, à l’Est par le Soudan, au Sud par les deux Congo, à l’Ouest par le Cameroun. Ces frontières, héritées d’un découpage colonial, ne correspondent à aucune limite naturelle sauf au sud où le cours de l’Oubangui sépare la Centrafrique des deux Congo.
La République Centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or et les diamants. Le pétrole et l'énergie hydroélectrique sont d'autres ressources potentiellement importantes mais inexploitées à ce jour.
L'essentiel de la frontière sud du pays suit le cours du fleuve Oubangui et de son affluent le Mbomou. La partie nord du pays constitue le haut bassin du fleuve Chari. Le mont Ngaoui avec ses 1 420 m est le point culminant. Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud).
Nom officiel : République Centrafricaine
Nature du régime : République
Chef de l’Etat, Président de la République : Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA
Chef du Gouvernement : Monsieur Félix MOLOUA
Nouvelle Constitution : Décret N°160218 du 30 Mars 2016
La République Centrafricaine est limitée au Nord par le Tchad, au sud par la République Démocratique du Congo et la République Populaire du Congo, à l’est par le Soudan et le Sud Soudan, enfin, à l’Ouest par le Cameroun. Elle a une superficie de 623.000 km2 et une population estimée à 4.5000.000 d’habitants. La Capitale est Bangui. L’organisation territoriale en République Centrafricaine est divisée en 7 région ; 16 préfectures ; 72 sous-préfectures, 175 communes, plus de 8 500 villages et quartiers.
Population : 4,9 millions d’habitants (source INED)
Densité : 7,2 hab/km²
Croissance démographique : 19,4/1000 (source INED).
Espérance de vie : 50,7 ans (PNUD, 2014).
Taux d’alphabétisation des adultes (15 ans et plus) : 56,6 % (PNUD, 2014).
Religions : animisme, christianisme, islam.
Indice de développement humain : 187e sur 188 pays (PNUD 2014)
Elle est estimée à 4,4 millions d’habitants en fin d’année 2007 dont 63% de population rurale. La capitale du pays, Bangui (600 000 h), commande tout le commerce extérieur grâce aux trafics fluviaux avec le Congo (Brazzaville), et terrestres avec le Cameroun et le Tchad principalement. La population active est estimée à 48,5% de la population totale. Le secteur informel est très mal appré- hendé à cause de l’absence de données fiables sur la situation réelle du marché du travail. Le taux de chômage est moins élevé en zone rurale que dans les villes. Le chômage dans les villes est le résultat de l’abandon de la scolarité et de la recherche d’une activité professionnelle sans qualification.
La structure de la population active présente les caractéristiques suivantes :
- 50% sans niveau d’instruction
- 30% de niveau primaire,
- 10% de niveau secondaire et
- 10% de niveau supérieur.
La répartition des actifs par profession est la suivante:
- agriculteurs, éleveurs, chasseurs et forestiers: 74%
- personnel commercial et vendeurs: 7%
- travailleurs spécialisés et manœuvres: 4%
- ouvriers et artisans: 3%
- professions techniques et libérales: 2%
- personnels administratifs: 1% Soit environ 19 000 fonctionnaires.
Sur le plan économique, les femmes représentent 57 à 58% de la main d’œuvre agricole et plus de 60% dans le secteur informel. Les deux langues l’une nationale, l’autre officielle parlées sur toutes l’étendu du territoire sont le sango et le français.
Superficie : 623 000 km²
Capitale : Bangui.
Villes principales : Bangui, Berbérati, Carnot, Bouar, Bossangoa, Bambari, Bozoum, Sibut, Bangassou, Bria, Nola, Ndélé, Birao, Obo, Mbaiki, Kaga Bandoro.
Langues officielles : français, sango.
Langues courantes : français, sango.
Monnaie : Franc CFA
Fête nationale : 1er décembre 1958 (date de la proclamation de la République), 13 Août 1960 (date de l’indépendance).
Le pays est soumis sur sa grande étendue au climat tropical à saison humide (de maijuin à octobre-novembre) et à saison sèche (de novembre à mai) alternées. Au nord le climat est de type sahélien avec une tempé- rature sèche très longue (8 à 9 mois) et des pluies faibles et irrégulières (775 mm d’eau par an). A contrario, les bordures méridionales du pays ont un climat subéquatorial très humide, avec deux saisons des pluies dont l’une brève et deux courtes saisons sèches. Bangui re- çoit en moyenne près de 1 600 mm d’eau par an. La température moyenne annuelle est de 26°C. Végétation La végétation suit les zones climatiques. La plus grande partie du pays est couverte d’une savane. Au fur et à mesure que l’on pénètre dans la zone sahélienne, les arbres se raréfient, les herbes sont plus courtes et espacées. Les acacias, les épineux prédominent. Le sud du pays est en partie occupé par la grande forêt équatoriale, humide et dense. Dans ces zones forestiè- res, les cours d’eau sont fréquemment bordés de forêts galeries comportant plusieurs espèces d’arbres assez homogènes offrant un intérêt économique certain.
PIB (2013) : 1,54 milliards USD (DGT)
PIB par habitant (2013) : 335 USD (DGT)
Taux de croissance : - 36,7 % en 2013 / 1 % en 2014 / 5,7 % estimés pour 2015 (FMI)
Taux de chômage (au sens du BIT) : absence de données
Taux d’inflation : 5,9 % en 2013 / 11,6 % estimés en 2014 / 5,7% prévus pour 2015 (FMI)
Solde budgétaire : - 9,3 % en 2013 / - 11,8 % estimés pour 2014 (DGT)
Balance commerciale : - 800 millions USD (DGT, 2013)
Principaux clients (2013) : Belgique (33,1 %), Chine (30 %), Indonésie (6 %) – DGT.
Principaux fournisseurs (2013) : France (24,7 %), Etats-Unis (9,9 %), Pays-Bas (8,7 %) – DGT.
Part des secteurs d’activités dans le PIB : services : 32,9 % ; agriculture : 29,6 % ; industrie : 14,3 %.
Religion Trois grands courants religieux inondent le pays et contribuent aujourd’hui à forger l’âme du peuple centrafricain : l’animisme, l’Islam et le Christianisme. L’Animisme attribue à toutes les choses de la nature (plante, objet, animal) une âme. Quatre éléments fondamentaux composent la nature : l´eau, la terre, l´air et le feu. Ces éléments sont sous le contrôle d´un être suprême, mais il existe également des dieux intermédiaires, ayant des fonctions plus spécifiques et souvent associés à un des éléments. L´Animisme peut ainsi être vu comme une relation triangulaire entre la nature, les êtres humains et le sacré. L´Animisme africain, plus qu’une conception religieuse, théologique ou spirituelle, est une véritable philosophie. Il ne se célèbre pas dans une église, il n’obéit pas à des dogmes ou à des lois écrites, il se vit. Il explique à sa façon les mystères de la vie et de la mort. L’animisme est omniprésent dans les sociétés africaines, même celles qui ont adopté des courants religieux traditionnels. Il est le gage de notre humilité face à la nature et à tous les êtres vivants qui partagent notre cosmos.